City of Horror

‘City of Horror’ est une réédition complètement remaniée du jeu ‘Zombies : La blonde, la brute et le truand’ de Nicolas Normandon. Cette nouvelle version, du même auteur, contient beaucoup plus de matériel et ajoute plusieurs éléments au jeu.
City of Horror
La mécanique principale est restée identique par rapport à la version 2005. Le but est de survivre pendant 4h (quatre manches) aux attaques de zombies qui ont envahi la ville. Chaque joueur possède un certain nombre de personnages qui ont tous une capacité spéciale ainsi que six cartes ‘action’. En début de manche, les personnages qui se trouvent sur le château d’eau sont les seuls à pouvoir regarder la prochaine carte invasion. Ensuite, chacun choisit un lieu de destination parmi les six présents sur le plateau. À ce moment-là, on révèle la carte invasion qui indique combien de zombies arrivent sur chaque lieu ainsi que les lieux où les antidotes et les cartes actions sont largués par les secours. À partir du premier joueur, chacun est obligé de déplacer un de ses personnages sur le lieu qu’il a choisi et les places sont limitées. Si le bâtiment est plein, la figurine est obligatoirement livrée en pâture au beau milieu de la rue. C’est ici que tout le piment du jeu entre en action, car nous pouvons négocier, créer des alliances, jouer des cartes actions pour soi ou pour les autres, etc… Tous les coups sont permis et la trahison est monnaie courante. Effectivement, après cette phase de discussion,
City of Horror
il faut résoudre les six zones du plateau, une par une, afin de savoir si quelqu’un sera dévoré et si c’est le cas, il faudra effectuer un vote pour déterminer la victime. Le plateau de jeu est constitué de plusieurs grandes tuiles recto verso (A et B comme à 7 wonders), et en fonction du côté choisi en début de partie, les conditions d’entrée des zombies sont différentes. La dernière zone à résoudre est donc la rue où s’il y a au moins un zombie, le personnage de la couleur indiquée au centre est mangé. Chaque lieu possède également une action qu’il est possible d’utiliser avant l’arrivée des mangeurs de cervelle. Par exemple, comme tous les personnages ont un côté ‘en forme’ et un côté ‘fatigué’, il est possible d’utiliser le pouvoir de l’église (si l’on s’y trouve) pour remettre la carte du personnage sur le côté où il y a le plus de points et aussi pouvoir réutiliser sa capacité. À la fin de la quatrième manche, on distribue les antidotes disponibles à ses personnages et les survivants nous donnent des points. À cela, on ajoute les éventuels points obtenus grâce aux boîtes de conserve récupérées lors d’un passage au carrefour. Le gagnant sera évidemment celui qui aura obtenu le plus de points. L’ambiance est au rendez-vous comme dans la première version. Les éléments ajoutés amènent un réel plus à ce jeu qui était déjà vraiment sympathique. Il faut quand même faire attention à ce que les joueurs ne soient pas trop susceptibles, car pour gagner il faudra sûrement trahir.

Voici l’explication des règles en vidéo (il faut passer les 10 premières minutes) :

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L’ambiance (si les joueurs sont pas trop susceptibles) Le déséquilibre entre les capacités des personnages (même si c’est voulu)
La partie négociation  

Lieu : Courtemaîche
Date : 21 mars 2014
Scores : E 14pts JM 12pts A 10pts K 7pts

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